Les différentes écoles du donaldisme

Depuis les années 1970, nos camarades d'Europe du Nord ont produit de nombreuses réflexions sur les fondements épistémologiques du donaldisme. Différentes écoles et mouvements se sont ainsi affirmés au fil du temps.

Dans un article de 1977, l'Allemand Eduard Wehmeier a défini une première distinction : le donaldisme externe (äußerer Donaldismus) s'intéresse aux publications Disney, à la production d'histoires et d'illustrations, aux auteurs, à l'étude des styles de dessin ; le donaldisme interne (innerer Donaldismus) se consacre à l'étude de l'univers des canards, de la psychologie des personnages, de la société donaldvilloise...

On peut ensuite dégager une deuxième distinction relative à la position du chercheur : donaldisme littéraire ou donaldisme archéologique.

Le donaldisme littéraire (ou méta-donaldisme) consiste à étudier de façon scientifique les bandes dessinées Disney en prenant en compte les différents scénaristes et dessinateurs, les courants historiques, les structures des histoires...

Le donaldisme archéologique (ou archéo-donaldisme) part du principe que le monde des canards existe réellement et que les seules sources dont nous disposons à ce propos sont les histoires Disney. Si toutes les histoires et tous les auteurs sont intéressants a priori, certains comme Carl Barks sont vus comme plus crédibles et plus fiables que d'autres pour retracer la vie des canards. Les Norvégiens parlent de « donaldisme académique ».